EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

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L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

Article pour l'Equilibre acido-basique

LA CLÉ POUR UNE SANTÉ PARFAITE

La notion d’équilibre acido-basique est une notion fondamentale qui fait partie de l’hygiène de vie quotidienne.

 

Vous souffrez de mal de dos, douleurs articulaire, fatigue, stress chronique, ostéoporose, chute des cheveux, tendinites, rhumatismes, problèmes rénaux, perturbation du sommeil (surtout entre 1h et 3 h du matin), constipation, aigreurs d’estomac, mauvaise haleine, urines foncées et malodorantes, inflammations répétées de la sphère ORL, douleurs dans la nuque et les épaules, manque d’entrain, manque de joie de vivre, migraines, syndrome prémenstruel, fragilité au froid…, vous êtes très probablement ACIDIFIE. Ainsi, ce dossier est fait pour vous. Vous allez trouver des réponses à vos problèmes pour reprendre en main votre équilibre acido-basique !!!

 

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

Mesurer le pH des urines 3 fois par jour (2ème urines du matin, avant déjeuner et avant dîner) avec une bande de papier pH > pH à 7 (neutre) et ceci pendant 4 jours.

 

ASPECTS PRATIQUES

Si le milieu alimentaire est trop acide au niveau du duodénum, la digestion des graisses, et surtout des protéines, reste incomplète. Leur décomposition se produit alors dans l’intestin grêle et dans le côlon, c’est-à-dire trop tard. Dans ce cas, le processus de putréfaction, domine sur le processus normal de fermentation, et il se produit constipation et auto-intoxication par les ptomaïnes.

 

De même, si l’alimentation est trop pauvre en sucres lents, et que presque tous les glucides de l’alimentation sont digérés et absorbés avant le caecum, le processus de fermentation de protection diminue au niveau du côlon, et celui de putréfaction devient prépondérant. On voit déjà ici une première indication de l’emploi des sels alcalinisant qui vont stimuler la sécrétion physiologique de l’estomac.

 

Ainsi, les sécrétions alcalines du duodénum et de ses glandes alcalines se trouvent directement augmentées à partir du mécanisme sécrétoire gastrique. Mais pour éviter les phénomènes de putréfaction, une correction de l’alimentation est également essentielle.

  • tout d’abord, il faut éviter la consommation abusive de sucre blanc qui favorise la prolifération bactérienne au niveau de l’intestin, en particulier une flore colibacillaire génératrice d’acide oxalique.
  • il faut également éviter la consommation excessive de viande, principale responsable des putréfactions intestinales.
  • la mastication est l’un des actes majeurs du processus digestifs. Elle permet de bien débuter la digestion, et surtout celle des protéines. Si les protéines carnées ne sont pas correctement mastiquées, leurs restes non digérés fournissent un milieu de culture à la flore de putréfaction qui se développe trop.
  • La consommation de sucre lent et de fibres végétales constitue un excellent moyen de lutter contre les phénomènes de putréfaction intestinale. Ainsi, la consommation de céréales complètes, peu riches en gluten ; et en quantités raisonnables, de fruits (surtout les pommes) à 10h et 16H, et de légumes (les carottes et la caroube) constituent de moyens efficaces de lutter contre les phénomènes de putréfaction dans l’intestin.

 

Les corps aromatiques qui donnent l’odeur nauséabonde des selles sont le reflet direct de l’importance des phénomènes de putréfaction au niveau du côlon. Ceux-ci donnent naissance à des ptomaïnes toxiques. Le foie les neutralise en les conjuguant, mais lorsqu’elles sont produites en abondance, le foie est surchargé de travail et rapidement débordé. Elles passent alors dans la circulation à l’état non conjugué. La langue prend cet aspect chargé qui témoigne de l’état critique des fonctions hépatiques

  • lorsque l’on constate que la langue est chargée (surtout le matin) et que les selles sont de mauvaise odeur, la pratique d’hydrothérapie du colon permet d’évacuer rapidement la flore intestinale pathogène et de libérer le foie. (prochaine recette à suivre : l’équilibre de la flore intestinale)
  • il convient également d’alléger le repas du soir, ce qui soulage l’activité nocturne de détoxification du foie et permet une élimination efficace de la surcharge toxinique.

 

REINS et POUMONS les ORGANES ÉLIMINATEURS DES DÉCHETS ACIDES

L’organisme de l’homme possède deux organes essentiels qui lui permettent de se débarrasser des déchets acides qui résultent de son fonctionnement. Ce sont les reins et les poumons. Chacun est spécialisé dans l’élimination d’un type particulier d’acide car la structure chimique des acides est différente en fonction du type de nourriture dont ils sont issus.

 

Certains acides sont difficiles à éliminer, et c’est le rein qui s’en charge. Ce travail est long et difficile, mais le rein est adapté à cette fonction. Son activité est pourtant limitée en quantité, et il ne peut dépasser une certaine capacité d’élimination acide. Il faut donc éviter de le surcharger.

 

D’autres acides sont plus faciles à éliminer, car ils se transforment en une substance qui a la propriété de « s’évaporer », de se diluer dans l’air. Cette forme d’élimination est donc réservée aux poumons. C’est un travail beaucoup plus facile que le précédent, et qui est couplé avec la respiration. Il s’effectue donc sans effort. De plus le poumon peut aisément adapter sa capacité d’élimination en fonction des besoins de l’organisme.

 

Il est important de comprendre ces deux mécanismes, car c’est une clé important sur le plan pratique.

 

RÉGULATION PHYSIOLOGIQUE DE L’ÉQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

Les acides provenant du catabolisme protidique produisent, si le catabolisme, aboutit aux produits terminaux aptes à être éliminés, deux types d’acides.

 

Les acides « volatils »

Par les poumons sont excrétés des acides dits « volatils », provenant surtout de la dégradation des protéines végétales, aboutissant à des acides organiques faibles qui sont dissout à l’état libre sous forme d’anions.

 

Les acides fixes « non volatils »

Provenant surtout de la dégradation des protéines animales, ils aboutissent à des acides minéraux forts qui sont éliminés par les reins.

 

Le rein est le seul organe capable d’éliminer les ions H+ liés à des anions non volatils. . Les acides aminés aboutissent à l’acide urique, sulfurique et phosphorique.

 

Cette élimination correspond à 100 nmol H+/jour.

 

L’adaptation est lente. Le rein est susceptible d’éliminer également certains acides organiques faibles circulant sous forme libre, mais son plus gros travail est l’élimination des acides non volatils.

 

Il est intéressant de noter que l’organisme possède deux systèmes physiologiques éliminateurs des excès d’acides. Ces deux systèmes sont sélectifs. L’un deux est orienté vers l’élimination des acides faibles. Il est adaptable. L’autre est capable d’éliminer les acides forts, mais sa capacité est limitée.

 

Conséquences pratiques

Il est aisé de comprendre qu’une nourriture carnée sera plus acidifiante qu’un régime végétarien. Une alimentation équilibrée comportera donc surtout des légumes, des crudités, des céréales, des légumineuses et des fruits.

 

Si nous avons une alimentation trop acide, l’organisme va puiser dans ses réserves minérales alcalines (dans les os, cheveux, tendons, dents..) pour faire en sorte que le pH dus sang reste stable, mais si cette situation se prolonge, l’organisme se déminéralise et voit apparaître :

 

Ostéoporose, chute des cheveux, tendinites, rhumatismes, problèmes rénaux, fatigue, stress permanent, mort cellulaire et pathologies de tout ordre car les pathologies sévères (cancers) se développent la plupart du temps sur terrain acide.

 

Avant d’en arriver à ce stade, de petits symptômes apparaissent peu à peu et on s’y habitue :

Perturbation du sommeil (surtout entre 1h et 3 h du matin), constipation, aigreurs d’estomac, mauvaise haleine, urines foncées et malodorantes, inflammations répétées de la sphère ORL, douleurs dans la nuque et les épaules, manque d’entrain, douleurs articulaires et mal de dos, manque de joie de vivre, migraines, syndrome prémenstruel, fragilité au froid…

 

Les différentes sources d’acidification alimentaire

  • les protéines animales

Elles sont très acidifiantes car leur décomposition donne des acides forts ainsi que des purines (qui se transforme en acide urique, responsable des douleurs articulaires et surtout du mal de dos) et mettent à rude épreuve le foie et les reins pour leur élimination, en dehors de la période de croissance ou d’un travail très physique, le besoin quotidien ne dépasse pas 20 à 50 grammes de protéines.

 

  • les céréales complètes ou raffinée

Les végétariens ne sont pas à l’abri d’une acidose tissulaire car bien souvent la consommation de céréales est excessive De plus, le gluten présent dans bon nombre de céréales (blé, épeautre, froment, orge, seigle) tapisse la muqueuse intestinale d’une couche de grosses molécules inassimilables (glu) qui gênent la réabsorption des nutriments. Résultat : un colon qui ne va plus effectuer son office et va s’irriter donnant colites, diverticules, polypes (ainsi que les autres muqueuses : ORL, sexuel…)

 

  • les excitants

Le café, le thé, le chocolat sont très riches en purine eux aussi !

 

  • les sucres raffinés

La trop grande absorption de sucre dérègle notre système immunitaire et nous affaiblit : nos globules blancs dont le rôle est de tuer les bactéries, sont rendus inopérants très rapidement, la consommation de sucre est passée de 1900 à aujourd’hui de 1kg à 80 kg par an et par habitant ! De plus, l’ingestion de sucre raffiné entraîne des hypoglycémies réactionnelles, responsables de problèmes d’hyperexcitabilité chez l’enfant, troubles de la concentration, fatigue chronique, syndrome prémenstruel chez la femme…

 

  • les huiles raffinées

Par souci de conservation et de rentabilité, elles ont subi un procédé d’hydrogénation qui les rend très encrassantes pour l’organisme. L’huile de palme est une huile hyper hydrogénée, se méfier de l’indication « non hydrogénée » donnée engage de qualité qui n’en est en réalité pas un car effectivement, on ne peut les hydrogéner car elles sont déjà saturées.

 

  • les produits laitiers

Les acides gras insaturés anti-inflammatoires ont été détruits par la stérilisation à Ultra Haute Température, il ne reste que les saturés qui sont pro inflammatoires ; si vous avez-vous ou vos enfants le nez qui coule, des éternuements… De plus, l’organisme perd très vite l’enzyme capable de digérer le lactose et la protéine du lait, la caséine est une molécule très difficile à digérer entraînant intolérances et allergies et une cohorte de troubles que l’on ne met pas forcément en lien avec la consommation de produits laitiers. Préférer les produits à base de lait de brebis voire les laits végétaux. N’oublions pas que l’homme est la seule espèce sur terre à consommer du lait d’une autre espèce et de surcroît à l’âge adulte, le lait (et ses dérivés) est un aliment exclusivement réservé à nourrir le bébé animal et humain jusqu’au sevrage, à quoi sert que le sein  maternel fabrique du lait ? Le calcium se trouvera dans les amandes, les légumes verts, les oléagineux, les figues sèches, le jaune d’œuf. …

 

  • les additifs, colorants, pesticides, herbicides
  • le chlore contenu dans l’eau du robinet

Dont le goût et l’odeur est parfois très prononcés selon les villes, le chlore détruit la bonne flore intestinale et va favoriser la mise en place d’une flore pathogène (dossier suivant à venir)

 

  • le stress, énuméré en dernier mais qui reste le premier agent acidifiant de l’organisme, très gourmand en minéraux il déminéralise le corps.

 

Les principales associations néfastes pour l’équilibre acido-basique :

  • La prise de desserts en fin de repas (fruits, yaourts, crème dessert..) perturbent gravement la digestion et favorisent le développement d’une flore pathogène
  • Le mélange de féculents avec des fruits acides : pâtes à la sauce tomate, tartine de confiture, muesli avec des fruits, pizza, produisent une fermentation, putréfaction responsable de la production de gaz dans les intestins
  • L’insuffisance de mastication : l’estomac va être obligé de faire le travail non effectué par les dents et va donc secréter davantage d’acide chlorhydrique
  • L’association de protéines et de glucides : pain et fromage, œuf et pomme de terre, la digestion des glucides commence dans la bouche grâce à l’enzyme salivaire qui est détruite quand le milieu est acide, il est donc capital de dissocier la prise des glucides et des protéines. On pourra prendre les protéines le midi et les glucides le soir
  • Le mélange de 2 protéines (viande+ fromage, lentilles + petit salé) au même repas ou 2 glucides (pain + céréales) car l’organisme va être obligé de privilégier l’une au détriment de l’autre : il restera dans le colon des aliments non digérés qui vont se putréfier

 

Comment se détoxiquer ?

  • la détoxication progressive

Que l’aliment soit ton médicament disait Hippocrate. Mais des habitudes, des dépendances, des comportements venant de la tendre enfance font obstacle à une élimination des causes profondes de nos malaises

 

Le changement progressif consiste, tout en se tournant vers une alimentation biologique, à :

  • augmenter la quantité de légumes (50% de la ration quotidienne) : prendre l’habitude de démarrer le repas par une grosse assiette de crudités et y associer des graines germées
  • éviter les excitants (chocolat, thé, alcool, tabac.)
  • diminuer les protéines d’origine animale : préférer le jaune d’œuf (basique et contient tous les acides aminés essentiels) et faire une place aux légumineuses que l’on prendra le soin de faire pré tremper avec du bicarbonate de sodium, oléagineux et algues
  • limiter le pain même complet, les pâtes, préférer le pain de petit épeautre, le riz, les châtaignes, les pommes de terre, le quinoa, les céréales doivent être germées ce qui évite la présence de gluten : pain essénien.
  • supprimer les desserts en fin de repas et placer les fruits à 10-11h et 16-17h.
  • supprimer le sucre raffiné et utiliser le sucre intégral de canne (Rapadura) ou la stévia, proscrire absolument tous les édulcorants qui leurrent le pancréas et détiennent des substances cancérigènes.
  • n’accumulez pas les associations alimentaires néfastes qui demandent un surcroît de travail à l’organisme et l’élimination, l’assimilation s’en trouvent perturbées, il vous sera plus difficile de lutter contre le froid, les microbes, de faire du sport.
  • boire régulièrement de l’eau pure, basique, ionisée entre les repas, éviter pendant les repas et surtout l’eau du robinet chargée en chlore et métaux lourds.
  • prendre régulièrement des sels alcalins et des algues telles que le lithotamne, la klamat, la spiruline.

 

  • le jeun hydrique préventif :

Avant les premiers symptômes de malaise corporel, la pratique d’une journée de jeun hydrique par semaine abaisse le seuil de toxémie. Le repos physiologique, intellectuel, physique permet la focalisation de l’énergie sur le nettoyage naturel des cellules et l’élimination des toxines accumulées ; les organes et les muqueuses seront ainsi plus aptes à remplir leurs fonctions

 

  • le jeun hydrique curatif

Des symptômes sont apparus : douleurs, ballonnements, inflammation, hypertension, allergie, gastrite, colite…le jeun s’avère très efficace. Certains symptômes de détoxication pouvant apparaître tout au long du jeun (migraines, nausées, douleurs, émotions), il est important d’être accompagné pour dépasser les moments critiques, comprendre des symptômes permettant la mise en place ultérieure d’une alimentation différente.

 

La sortie du jeun sera progressive et sous surveillance pour respecter le corps.

 

La confiance dans les lois de la nature.

 

Nous négligeons trop souvent notre corps (manque d’exercice, de respiration, de calme…) sauf quand il nous fait défaut. Bien souvent au lieu de l’écouter et de se reposer afin de lui laisser toute l’énergie dont il a besoin pour faire son travail de rééquilibrage, nous le malmenons avec des médicaments, des scalpels, des idées reçues (régime X ou Y, mange cela te fera du bien) des vitamines artificielles, et des fortifiants que l’organisme, bien souvent n’est plus capable d’assimiler et qui seront éliminés !

 

Pourquoi ne pas essayer les méthodes naturelles de santé ? Certes, cela demande un effort, de la détermination, et une grande confiance dans les lois de la nature, mais nous y gagnons en santé, joie de vivre et autonomie.

thierry

Je suis énergéticien, kinésiologue et magnétiseur depuis plusieurs années. J’ai hérité du don de magnétiseur et guérisseur dans mon enfance. Cela m’a offert la possibilité de soigner, de soulager tout ce qui était en lien avec le feu (brûlure, inflammation, etc.). Je me suis formé, par la suite, à différentes disciplines de soins, comme la kinésiologie, me permettant d’être alors bio-thérapeute holistique. Mon évolution spirituelle et énergétique a fait développer en moi un autre don, celui de médium. Cette médiumnité dédiée au soin, avec l’appui de toutes mes connaissances, me permettent aujourd’hui d’aider comme médium thérapeute.